I/ Ces animaux qui peuplent nos imaginaires
ANIMAUX PREHISTORIQUES
- Les bestiaires au Moyen Age
La foi chrétienne médiévale, elle-même imprégnée des récits de Saint Augustin, prônait la supériorité de l'Homme sur les animaux considérés selon lui comme des êtres inférieurs et imparfaits]. Dans la Bible, Dieu a en effet créé l'Homme « afin qu'il règne sur tous les animaux ». Il existe toutefois un autre courant, plus discret parmi les théologiens, qui consistait à mettre les animaux en relation avec Dieu et le Christ, et à voir dans les habitudes de ces derniers des manifestations divines, comme la résurrection et le repentir]. De plus, la culture chrétienne peut donner une valeur à un animal opposée à celle que lui donne la culture populaire, imprégnée de mythes païens et de folklore : les bestiaires, qui sont des traités moralisés sur les propriétés des animaux, montrent cette ambivalence. L'Église influe sur la hiérarchie des animaux : l'ours roi des animaux au haut Moyen Âge (animal des traditions orales païennes) étant remplacé par le lion (animal des traditions écrites chrétiennes) au XIIIe siècle. L'Église tient notamment les animaux pour responsables de leurs actes, ce qui explique les procès d'animaux jugés selon une échelle de valeur inspirée des sept péchés capitaux].
- Le dragon et les bêtes de l'Apocalypse.
- La Dame à la licorne